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L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) retomberait-elle dans ses vieux travers? A savoir ne pas informer le grand public et les professionnels sur la commercialisation d’anticancéreux génériques, ne pas investiguer sur des cas graves d’effets indésirables et ne prendre aucune décision de sécurité sanitaire.

Entre le 10 et 13 novembre 2016, trois patients adultes atteints d’un lymphome sont décédés de manière inattendue (complications respiratoires et cardiaques), 5 jours après l’administration d’un traitement adjuvant ENDOXAN 1000mg (Cyclophosphamide) dans un protocole de chimiothérapie BEAC, au CHU de Nantes.

Le 10 novembre 2016, une petite fille de 8 ans atteinte d’une tumeur cérébrale décéda de manière inattendue suite à des complications respiratoires et cardiaques après l’administration du même lot d’ENDOXAN 1000mg, au CHU d’Angers.

Au moins, 4 patients décédés  presque simultanément, de manière tout à fait inattendue, avec des complications respiratoires et cardiaques consécutivement à l’administration du même lot d’ENDOXAN 1000mg 6E089B.

Malgré l’alerte immédiate des familles, aucun professionnel de santé en France n’a été informé d’un retrait de ce lot d’ENDOXAN. Or ce lot représente 2040 flacons distribués dans un peu plus de 290 établissements de santé en France.

Aussitôt, les familles ont porté plainte contre X pour homicides involontaires, blessures involontaires et mis en danger d’autrui et ont demandé qu’une analyse des flacons d’ENDOXAN 1000mg présents au CHU de Nantes et d’Angers soit effectuée par un laboratoire indépendant.

L’ANSM s’est contentée de relayer les affirmations du laboratoire BAXTER:…”Ces analyses ont été réalisées uniquement sur des échantillons demandés au fabricant (échantillothèque ou stock en cours de distribution” et pas sur les échantillons de l’hôpital.”

En 2017, les experts de l’ONIAM rencontrés lors des commissions de conciliation ont tenu des propos d’une extrême violence (…..” ils étaient de toute façon destinés à mourir”… il n’y a jamais de problème de médicament, tout est contrôlé….”) et  ont réécrit l’histoire de chaque décès (aléas thérapeutiques ou à cause de l’évolution de la maladie), sans faire aucun lien entre les dossiers  malgré les points communs évidents.

Le Parquet s’est ensuite empressé de classer sans suite chacun des dossiers de plainte les uns après les autres.

L’ENDOXAN continue de faire des victimes.

En 2017, une femme soignée pour un cancer du sein dans un Centre de Cancérologie à Nantes, s’est plaint de difficultés respiratoires, d’arythmie cardiaque consécutivement à la dernière administration de cyclophosphamide. Suite à une septicémie et une période de deux semaines de coma, elle a dû subir une amputation des quatre membres.

En 2018, une jeune femme de 26 ans atteinte d’un myelome décéda de manière inattendue au CHU d’Angers suite à une cardiomyopathie après l’administration d’ENDOXAN 1000mg.

En 2018, une jeune femme soignée pour un cancer du sein dans un institut de cancérologie à Paris décéda, suite à des complications respiratoires et cardiaques consécutivement à la prise d’ENDOXAN 50mg.

En 2019, un petit garçon de 7ans atteint d’un lymphome décéda de manière inattendue à l’hôpital Trousseau suite à une détresse respiratoire et complication cardiaques après l’administration d’ENDOXAN 1000mg.

Etc.

Combien de morts faut-il pour que les autorités et la justice réagissent!

Une instruction est en cours au Tribunal de Grande Instance pôle de Santé à Paris.

Les trois années d’enquête menées par l’association AVEC ont permis de prouver que

  • les patients n’avaient pas reçu l’ENDOXAN 1000mg poudre pour solution injectable BAXTER (AMM du 25/04/1994)
  • le nouvel ENDOXAN 1000mg pour injection approuvé par l’ANSM en juin 2015, est un produit destiné au marché indien réétiqueté et surremballé par le laboratoire BAXTER, puis commercialisé en France.
  • l’HAS n’a toujours pas communiqué d’avis sur cet ENDOXAN 1000mg poudre pour injection
  • depuis de nombreuses années le laboratoire BAXTER commercialise en réalité et en toute illégalité trois formulations d’ENDOXAN 1000mg en France sous un seul et même RCP

Malgré toutes les alertes formulées par les patients, les oncologues et l’association AVEC, les responsables en place des instances politiques (Mme Agnès BUZIN, Mr OLivier VERAN) et  administratives (Mr Dominique MARTIN) font la sourde oreille.

Malgré les plaintes et les éléments de preuves fournis par l’association au juge d’instruction (Mme Brigitte JOLIVET) de réelles investigations ne sont toujours pas menées pour la manifestation de la vérité et la sécurité des patients français.

Nous invitons les familles et les victimes à ne pas rester isolées et ne pas se satisfaire des conclusions qu’on a pu leur donner.

Les soignants sont dupés et les patients sont victimes. Rejoignez notre combat!

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